Pour cette première exposition en Chine, Estefanía Peñafiel Loaiza présente Un air d’accueil, une série de photographies prises en laissant l’objectif ouvert face à une séquence vidéo qui défile sur un écran. Les images, filmées avec des caméras de vidéosurveillance, montrent différents groupes de migrants traversant la frontière entre le Mexique et les États-Unis.
L’artiste pense l’image comme un laboratoire où la photographie, la vidéo, l’installation et la performance encouragent les déplacements et une circulation d’indices entre l’histoire et la mémoire. De ces liens tissés à travers le temps, un fil se dessine, prenant la forme d’un récit qui n’est visible que par l’absence et l’inconnu.
À propos d’Estefanía Peñafiel Loaiza
Née en Équateur en 1978, Estefanía Peñafiel Loaiza vit et travaille à Paris depuis 2002.
Diplômée en 2007 de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle a participé aux programmes de post-diplôme des beaux-arts de Lyon puis de Paris. Elle a obtenu plusieurs distinctions prestigieuses dont le prix Ardoin (Institut de France, Académie des beaux-arts) en 2007 et le prix Mariano Aguilera d’art contemporain(Municipalité de Quito) en 2014. Elle a été nommée au prix de la fondation d’entreprise Ricard en 2019 et a intégré la promotion 2020-2021 des pensionnaires de la villa Medicis où elle poursuit un projet intitulé Les villes invisibles (Carmen).
Elle expose régulièrement en France et à l’étranger. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions personnelles parmi lesquelles : Détours – la loterie à Babylone (3bisf, Aix-en-Provence), De l’incertitude qui vient des rêves (Galerie Alain Gutharc, Paris), Errements (Centre d’art image/imatge, Orthez), À rebours (FRAC Franche-Comté, Besançon), Casa tomada (Maison Salvan, Labège), Fragments liminaires (CPIF, Pontault-Combault), L’espace épisodique(Crédac, Ivry-sur-Seine), La dix-huitième place (Villa du Parc, Anemasse), En valija (Sala Proceso, Cuenca), La visibilité est un piège (Nuit Blanche, Al-Ma’mal, Jérusalem Est), No vacancy (The Hangar, Beyrouth,2011), À perte de vue (Centre d’art Bastille, Grenoble).
Avec le soutien de
Date de publication: 2 avril 2021