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Intégration du paysage urbain

La coopération sino-française en matière d’urbanisme et de conception architecturale

 

La concentration des populations dans les grandes villes, par ses espaces qu’il convient de se partager, rend plus palpables encore les questions du vivre ensemble. Les grands projets urbains ne peuvent plus ignorer ces problématiques, et doivent répondre à de nouveaux critères environnementaux. Voilà ce que cherche notamment à mettre en lumière l’exposition organisée par l’agence d’architecture française AAUPC et l’institut de research GZPI Intégration du paysage urbain : La coopération sino-française en matière d’urbanisme et de conception architecturale, prenant pour terrain d’étude la région de la Grande Baie, marquée ces dernières années par d’importants projets architecturaux.

Seront ainsi présentés, autour du thème « Intégration urbaine », des projets réalisés ou conçus en Chine en coopération avec des institutions de design franco-chinoises (principalement dans les domaines de l’urbanisme, du paysage et de l’architecture). L’exposition vise à mieux faire connaître aux publics les synergies résultant de la belle rencontre des concepts orientaux et occidentaux en matière de design.

 

EXPOSITION 展览 FR / 中文

Notre-Dame de Paris, l’exposition en AR

Notre-Dame de Paris, l’exposition en réalité augmentée

 

 

Du 12 septembre au 20 octobre 2024, Notre-Dame de Paris, l’exposition en réalité augmentée sera présentée au Musée national de Chine, conjointement avec l’établissement public en charge de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, codéveloppée par la société technologique française Histovery et soutenue par L’Oréal.

L’événement coïncide avec le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et la France et s’inscrit dans l’Année franco-chinoise du tourisme culturel et le festival « Croisements 60 ».

 

L’expérience immersive proposée par Notre-Dame de Paris en réalité augmentée constitue la « jumelle numérique » de cette célèbre cathédrale parisienne. La réalité augmentée (RA) met en lumière la véritable beauté de l’édifice à travers un paysage virtuel innovant. Les visiteurs auront l’opportunité d’assister au glorieux couronnement de Napoléon, de découvrir les secrets de la rosace et de connaître les derniers progrès réalisés dans la restauration de ce patrimoine culturel mondial. Grâce aux efforts conjoints d’experts de différents pays, dont la Chine, la cathédrale retrouve toute sa splendeur, et la restauration de ce site classé progresse rapidement.

 

 

En plus de la splendeur restituée par la technologie de la réalité augmentée, quatre sculptures authentiques de Notre-Dame de Paris seront exposées en Chine pour la première fois. Parmi celles-ci, trois n’ont jamais quitté la France, tandis que la quatrième est un chapiteau gothique du XIIIe siècle, présent depuis les débuts de la construction de la cathédrale. Parmi les objets exposés pour la première fois, deux ont été créés au milieu du XIXe siècle par le maître architecte Viollet-le-Duc et sont considérés comme les emblèmes de la sculpture de Notre-Dame : la « bête à la bouche dégoulinante » et le « monstre gargouille ». La première faisait à l’origine partie du système d’évacuation des eaux de pluie de Notre-Dame, avec plus de deux cents exemplaires dans toute la cathédrale. Le second orne, quant à lui, le célèbre clocher et reflète l’esthétique de l’époque, marquée par un goût pour le symbolisme et le fantastique médiéval.

 

 

Afin de permettre au public de mieux comprendre l’interprétation de la beauté de l’art et de la science derrière Notre-Dame, des experts de différentes disciplines seront invités durant l’exposition. Une série d’activités culturelles, comme le « Camp de sensibilisation des jeunes à l’art et à la science », sera également organisée, avec l’espoir d’inciter davantage de personnes à devenir les gardiens et les ambassadeurs de la beauté et de la richesse culturelle.

 

 

Notre-Dame de Paris, l’exposition en réalité augmentée a déjà voyagé dans 14 grandes villes à travers le monde. En plus de Pékin, L’Oréal a soutenu l’exposition dans quatre autres villes d’Asie du Nord : Shanghai, Séoul, Tokyo et Hong Kong.

 

L’horizon de Khéops

L’horizon de Khéops est une expédition en réalité virtuelle qui vous plongera dans un univers magique, au temps des pyramides, il y a 4 500 ans.
Équipé d’un casque de VR, vous quitterez le coeur des métropoles pour vous retrouver au pied des pyramides, pour une visite guidée de 45 minutes ludique, éducative et unique au monde.
L‘expérience, concue par le studio français Emissive, est le résultat de plusieurs années de recherche et de données recueillies sur place en lien avec l’égyptologue Peter Der Manuelian.
Venez découvrir les secrets de la pyramide comme si vous y étiez !

La France invitée de Revelations China

Organisé dans le cadre de la Beijing Design Week dont la France est cette année « pays invité », le salon Revelations China mettra en lumière pour la première fois en Chine du 19 au 23 septembre 2024 plusieurs acteurs français des métiers d’art, dont trois artistes-artisanes françaises à la renommée internationale.

 

 

Créée en 2013, la biennale Révélations est un rendez-vous majeur de l’artisanat d‘art. Elle propose de découvrir le travail de 350 créateurs venus du monde entier autour d‘œuvres inédites et de savoir-faire exceptionnels : marqueterie, dentellerie, laque, vannerie, céramique, broderie, verrerie, orfèvrerie, mosaïque…

Cette manifestation est portée par les Ateliers d‘Art de France, syndicat français regroupant 281 métiers dans lesquels des femmes et des hommes ont en commun la transformation de la matière. Ceux-ci partagent les mêmes valeurs, la maîtrise du geste et la transmission d’un savoir-faire, ainsi qu’un travail de création témoignant d‘un réel attachement à leurs racines, tout en incarnant le lien entre culture du passé et audace de l’innovation.

 

La biennale Révélations au Grand Palais

 

À Paris, la biennale a traditionnellement lieu au Grand Palais. Organisée pour la première fois à l’étranger, Revelations China est l’occasion rare de découvrir des pièces uniques ou en éditions limitées. La sélection fera la part belle à la création française et chinoise.

 

 

Pour cette première édition en Chine, le salon réunira à Pékin 122 artistes et plus de 600 œuvres couvrant une multitude de matières et de pratiques artisanales, du bambou à la céramique, en passant par le textile, le métal, le verre, la laque… Une vingtaine de pays sera représentée, avec un grand nombre d’institutions et d’artistes de France. Parmi ces derniers, trois artistes-artisanes françaises à la renommée internationale pratiquant respectivement la céramique, la verrerie et le travail du métal, ainsi que la tapisserie.

 

 

 


 

 

Juliette Clovis 

Née en 1978, artiste céramiste

 

 

Le travail de Juliette Clovis explore deux principaux axes de recherche : l’idée de cycle incessant et universel de la vie et de la mort, et la recherche perpétuelle d’un équilibre né de contrastes et d’oppositions. Pluridisciplinaire, la maîtrise technique a toujours été centrale dans le travail de Juliette Clovis. Cette dernière emprunte les gestes et l’excellence de l’artisanat en y ajoutant sa vision artistique, et les transcende à travers une démarche résolument contemporaine. Sa production actuelle se développe principalement autour de la sculpture avec son médium de prédilection : la porcelaine. 

 

 

 

 

 

Ludivine Loursel

Née en 1994, artiste du verre et du bronze

 

 

Ludivine Loursel crée des pièces issues de son propre univers, entre luminaire, sculpture et objet d’art, ayant pour parti pris que ses créations résident dans l’alliance de deux matériaux issus des arts du feu : le métal et le verre. C’est au sein de l’Ecole Boulle à Paris, par le biais d’un diplôme de « Conception Application métal », que Ludivine Loursel a développé son art, autour d’éléments enflammés jouant avec les ondulations et la fascination du feu. C’est ensuite aux côtés de Jeremy Maxwell Wintrebert (artiste franco-américain soufflant le verre à main levé depuis plus de 20 ans) que Ludivine Loursel a appris et perfectionné ses techniques du verre soufflé à la canne et à mains levées. Elle occupera durant plusieurs années le poste de cheffe d’atelier métal, combiné à celui de souffleuse de verre. Aujourd’hui, c’est au sein de son atelier de création en Normandie que Ludivine imagine et conçoit ses projets. Elle a été lauréate 2023 du Prix de la Jeune Création Métiers d’Art.

 

 

 

 

studio Mérigot Sanzay

Le studio Mérigot Sanzay de Diane Collongues 

Née en 1999, licière et artiste textile

 

 

Diane Collongues découvre le tissage lors de ses études à l’ENSAAMA, École Nationale Supérieure des Arts appliqués et des Métiers d’art (École Olivier de Serres) – une école d’excellence qui a une longue tradition de formation des artisans – et se forme en tapisserie de haute lice à la Manufacture des Gobelins, haut lieu de l’histoire de la tapisserie française. En 2021, elle crée son atelier de textile responsable Mérigot Sanzay, dont le nom est un hommage à ses deux grands-mères auprès de qui elle a développé une passion pour le fait-main. Utilisant le textile comme vecteur de sa sensibilité, elle considère ses tapisseries comme un support émotionnel, à la fois rassurant et enveloppant. Son univers coloré se décline sur diverses surfaces telles que des tentures ou des textiles d’ameublement pour créer des intérieurs singuliers. Elle développe désormais ses créations au sein de l’incubateur de la Ville de Paris pour entreprises de création « Les Ateliers de Paris ».

 

 

Les Palais disparus de Napoléon

Présentée par le Mobilier national (Établissement public garde-meuble des bâtiments officiels de la République française), l’exposition Les Palais disparus de Napoléon porte sur les Palais des Tuileries, de Saint-Cloud et de Meudon (tous les trois détruits aujourd’hui) et l’ameublement du temps de Napoléon Bonaparte, premier consul de la République puis empereur des Français au XVIIIe et XIXe siècle. Les objets exposés seront des meubles d’apparat, des objets d’art et des éléments décoratifs de l’époque.

 

La Cité interdite et le château de Versailles

10 ans après l’exposition La Chine à Versailles. Art et diplomatie au XVIII e siècle, le château de Versailles co-organise avec le Musée du Palais à la Cité interdite une exposition exceptionnelle consacrée aux échanges entre la France et la Chine aux XVII e et XVIII e siècles.

Cette exposition a ouvert le festival Croisements rebaptisé cette année « Croisements 60 » en écho aux célébrations du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine. Ce choix est symbolique, d’abord parce que cette exposition est une version enrichie de celle qui avait été présentée au château de Versailles en 2014, et en constitue en quelque sorte le miroir, mais aussi parce qu’elle est une porte ouverte sur la richesse des relations qu’ont nouées la France et la Chine depuis plus de trois siècles, et jusqu’à aujourd’hui.

 

© Musée du Palais à la Cité interdite

 

Cette histoire, c’est d’abord celle de deux souverains : le roi Louis XIV et l’empereur Kangxi, qui se sont engagés très tôt dans des relations diplomatiques. C’est aussi celle des jésuites français, envoyés à la cour de l’empereur Kangxi, qui transmirent à la Chine leurs connaissances scientifiques, et qui furent les premiers à décrire en France la richesse de la culture chinoise. Et c’est encore celle des marchands qui commercèrent la porcelaine, des artistes qui trouvèrent l’inspiration dans ces influences étrangères, ou simplement de passionnés comme Henri Léonard Bertin qui dès le XVIIIe siècle s’enthousiasmèrent pour la Chine.

 

© Musée du Palais à la Cité interdite

 

De cette histoire il reste des œuvres qui sont autant de témoignages, provenant principalement des collections des deux musées : des cadeaux diplomatiques, comme cette verseuse chinoise en argent ciselé du XVII e reçue en France, ou une montre de poche française du XVIIe reçue en Chine, des œuvres mélangeant l’artisanat des deux pays comme cette porcelaine de Céladon ornée d’une monture en bronze pour la transformer en Fontaine à parfum, des commandes, comme ces pièces d’un service de porcelaine de style français réalisées en Chine, des instruments scientifiques rappelant les échanges entre savants des deux pays, ou bien des œuvres inspirées d’un ailleurs rêvé, à l’image de ces porcelaines de Sèvres imitant le style chinois.

 

 

Venez découvrir cette exposition, témoignage d’échanges glorieux passés et d’une volonté de dialogue toujours intense et renouvelée à l’aune de ce nouveau cycle des relations franco-chinoise qui s’ouvre en cette année du 60e anniversaire.

 

© Musée du Palais à la Cité interdite

Îlots de fraîcheur et sociabilité

Fruit d’un travail croisé entre L’ENSA de Dijon et l’Université technologique du Hubei, des installations en bambou et des îlots de fraîcheur seront créés par de jeunes artistes français et chinois. Cette exposition, entre art, design, architecture et urbanisme, permet de proposer des solutions concrètes aux mutations urbaines et du territoire et au changement climatique.

Interconnexion

L’exposition Interconnexion vous invite à découvrir des oeuvres d’architectes français et chinois révélant des visions audacieuses et innovantes de l‘architecture contemporaine. Après une première étape à Tianjin en 2023, l’exposition se rendra à Wuhan, à Hangzhou puis à Shenzhen en 2024. À Hangzhou, Interconnexion sera présentée aux côtés d’une exposition dédiée aux jeunes architectes français et chinois réalisée par l‘école d‘architecture de l‘Académie des beaux-arts de Chine.

On retrouve dans cette exposition 16 agences et architectes français : agenceter, AIA Life Designers, Alain Sarfati, architecturestudio, AREP, arte charpentier, Christian de Portzamparc, Denis Laming, Elizabeth de Portzamparc, Franklin Azzi, Frédéric Rolland, Jacques Ferrier, Jakob+MacFarlane, Odile Decq, Paul Andreu, Valode & Pistre. Auxquels répondent 16 agences et architectes chinois : Cui Kai, Dong Gong, He Jianxiang +Jiang Ying, Léon Hoa, Hoa Nankouei, Li Xinggang, Ma Yansong, Qi Xin, Wang Shu+Lu Wenyu, Xu Tiantian, Ye Cheng, Zhang Yingfan+Bu Xiaojun, Zhang Li, Yung Ho Chang, Zhou Wei+Zhang Bin, Zhu Pei.

Les visiteurs découvriront les différentes façons dont les architectes français et chinois ont pu s‘influencer les uns les autres, et auront l‘occasion de découvrir des maquettes, des photos et des vidéos des oeuvres présentées.

Interconnexion - Architecture contemporaine franco-chinoise

 

Interconnexion vous invite à découvrir les œuvres de 28 architectes contemporains français et chinois, rassemblés pour la première fois au sein du magnifique parc Beining de Tianjin. Architectes de renommée internationale et jeunes agences se côtoient, tout comme les esthétiques, les approches et les spécialités afin de célébrer la diversité de la création architecturale de nos deux pays et inviter à la réflexion sur l’évolution de l’architecture.

Organisé par l’ambassade de France en Chine, en coopération avec le curateur Ye Cheng, Interconnexion sera inaugurée au pavillon Leguantang du parc Beining à Tianjin le 13 mai. À cette occasion, la France sera mise à l’honneur durant une semaine et des produits français seront présentés à proximité du pavillon. Un forum d’inauguration, avec au programme une conférence et deux tables rondes exceptionnelles, sera organisé le jour même à l’université de Tianjin. Il rassemblera une dizaine d’architectes français et chinois parmi lesquels Yung Ho Chang, Dong Gong, Jacques Ferrier, Qi Xin et Michel Hoëssler.

 

 

Interconnexion a été réalisée avec la volonté de présenter des projets réalisés en Chine par des architectes français et des projets réalisés en France par des architectes chinois mais également de mettre en valeur les liens entre les architectes français et chinois. Ces principes ont permis d’aboutir à une sélection hybride, mêlant des approches architecturales différentes.

 

Ces vingt dernières années en Chine ont été des années fastes de création pour les agences françaises. Souvent engagées pour réaliser des bâtiments-icônes, elles s’illustrent également sur des typologies de projets variées qu’il s’agisse de gares, d’équipements sportifs ou de planification urbaine. L’exposition cherche à mettre en lumière la diversité de cette création et la manière dont ces agences contextualisent leur travail en s’inspirant d’éléments culturels ou architecturaux locaux.

 

 

Le Centre Culturel de Suzhou de Christian de Portzamparc et le Musée de Ningbo de Wang Shu. Tous deux ont été récompensés du Prix Pritzker, en 1994 et 2012 respectivement.

Côté chinois, des jeunes agences et des grands noms se juxtaposent et des architectes ayant tissé un lien particulier avec la France ont été privilégiés dans cette exposition. C’est le cas notamment de Léon Hoa et Qi Xin qui ont étudié en France, de Li Xinggang et Jiang Ying qui ont bénéficié de programmes de l’ambassade de France en Chine, de Dong Gong – membre étranger de l’Académie française d’Architecture – ou encore de Ma Yansong et de Yung Ho Chang, auteurs de réalisations architecturales sur le sol français.

 


Le saviez-vous ? 

Deux projets présentés dans l’exposition, ont été réalisés par un tandem d’architectes franco-chinois à Paris. Il s’agit d’une part de la résidence UNIC (à gauche) réalisée par Ma Yansong (MAD Architects) et Christian Biecher et d’autre part de la Maison de la Chine située dans la Cité Internationale Universitaire (à droite) et conçue par Yung Ho Chang (FCJZ) et Coldefy & Associés Architectes Urbanistes.

De plus, Ma Yansong a fait une proposition pour le concours de rénovation de la Tour Montparnasse à Paris. Si le projet ne verra finalement pas le jour, les modélisations de la Tour Eiffel renversée restent impressionnantes !

Musée et Palais des congrès de la ville durable franco-chinoise – Denis Laming

 

Interconnexion est aussi un regard sur plusieurs décennies d’évolution architecturale entre la Chine et la France. Elle nous invite à réfléchir sur les évolutions nécessaires de l’architecture alors que la crise écologique nous force à repenser nos manières de construire, d’habiter, d’être au monde. L’architecture est une des clés de notre futur… mais ce futur ne se construit pas de la même manière que l’on soit néo-futuriste, formaliste, minimaliste ou partisan d’une architecture néo-vernaculaire.

 

Musée et Palais des congrès de la ville durable franco-chinoise – Denis Laming

Les questionnements sur le rapport au temps, au patrimoine et à la durabilité traversent l’exposition.
Les œuvres néofuturistes de Denis Laming
créent un contraste avec l’architecture contextuelle et la réflexion patrimoniale de Wang Shu
et Lu Wenyu ou de Zhu Pei.

 

Pour réaliser le musée du four impérial de Jingdezhen, Zhu Pei s’est inspiré de la forme traditionnelle des fours à céramique et a utilisé des briques recyclées.

Ces contrastes sont un reflet de l’architecture contemporaine et des évolutions du statut de l’architecte. Ces derniers ne construisent plus toujours mais réparent, observent, réutilisent, remanipulent, réinterprètent, réorganisent. Il leur arrive désormais de disparaître totalement dans le paysage.

 


05.14-08.31
Salle d’exposition Ning Yuan du Parc Beining de Tianjin (Pavillon Leguantang)  
L’exposition est gratuite et ouverte à tous.
Horaires d’ouverture de l’exposition
Du 14 mai au 18 mai : 9h00-17h00 (sans rendez-vous)
Du 19 mai au 31 août : 7h00-11h30 ; 13h30-17h30 (sur rendez-vous)

Versailles : le château, ses jardins et Marie-Antoinette

Après la lumière sur la Haute Couture et la danse contemporaine, French Waves nous ouvre les portes de Versailles à travers une promenade inédite dans les appartements du château et ses jardins extraordinaires.

 

Le temps d’une journée, le château, vidé de ses visiteurs, offre une vision exceptionnelle des lieux les plus emblématiques, galerie des glaces, chambre de la reine, chapelle royale, jusqu’aux petits salons cachés derrière des portes dérobées. Les boiseries dorées, les brocarts, les horloges en bronze, les clavecins peints et le mobilier d’art sont filmés auprès de ceux qui en prennent soin. Dans un esprit « coulisses », le château, les jardins, le grand trianon et le petit hameau de la Reine, se dévoilent à travers des images d’une rare beauté et permettent une découverte ou redécouverte magique de Versailles.

Le château s’anime également à travers des personnalités qui ont fait son histoire, French Waves nous donne rendez-vous avec l’une des plus célèbres d’entre elles, Marie-Antoinette, dont le destin tragique alimente encore la création littéraire et cinématographique. Personnalité hors norme et « rebelle », elle fut sans doute l’une des premières égéries de mode, lançant de nouveaux usages dans une cour royale encore empesée par les règles de « l’étiquette ». Le petit hameau de Reine, ferme idyllique, est sans doute le lieu qui lui ressemble le plus. A la fois simple et extrêmement luxueux, il est le lieu des jours heureux avant les tourments funestes de la révolution.

 

Au programme

 

Marie Antoinette, la reine rebelle

Durée : 2’23 »

 

Le Hameau de la Reine

Durée : 4’47 »

 

En français avec sous-titres chinois

 

Un jour à Versailles

Durée :  6’10 »

 

Le château de Versailles vu du ciel

Durée :  2’33 »

Sans contrainte de langue

Conférence | Architecture en mouvement

Le Building Information Modeling ou BIM s’impose progressivement comme un outil incontournable pour la conception, la construction et le suivi de bâtiments et d’infrastructures. Mais qu’en est-il aujourd’hui de son utilisation effective par les architectes ? Quels sont les avantages et les freins à son déploiement ?

Dans le cadre du cycle « Architecture en mouvement », l’ambassade de France en Chine s’associe au China BIM union pour une conférence axée sur la mise en œuvre des technologies BIM et les retours d’expérience d’agences d’architectures et d’experts chinois.

Ce séminaire se tiendra en ligne mercredi 23 juin 2021 de 15h à 17h30. Si vous souhaitez suivre les échanges, nous vous invitons à vous inscrire en cliquant le lien ci-dessous et accéder au webinaire.

https://cnki.mike-x.com/0bHme

Les discussions se dérouleront en traduction simultanée chinois français.

 

 Programme

15 :00 –15 :10 Introduction de l’ambassade de France et du China BIM Union

15 :10 – 15 :30 Franklin AZZI / BIM – une approche transversale

15 :30- 15 :50 Zhang Jianping : Développement et application du BIM intelligent aux données numériques

16 :10 – 16 :30 Matthieu RADET SANCET : Le BIM dans les grands projets, l’émotion du chantier virtuel

16 :30 – 16 : 50 Li Yungui : Application et prospective de la technologie informatique dans l’industrie de la construction

16 :50 – 17 :30 : séance de questions-réponses

 

 

Architecture en mouvement | BIM

Le Building Information Modeling ou BIM s’impose progressivement comme un outil incontournable pour la conception, la construction et le suivi de bâtiments et d’infrastructures. Mais qu’en est-il aujourd’hui de son utilisation effective par les architectes ? Quels sont les avantages et les freins à son déploiement ?

Dans le cadre du cycle « Architecture en mouvement », l’ambassade de France en Chine s’associe au China BIM union pour une conférence axée sur la mise en œuvre des technologies BIM et les retours d’expérience d’agences d’architectures et d’experts chinois.

 

Webinaire

Ce séminaire se tiendra en ligne mercredi 23 juin 2021 de 15h à 17h30. Si vous souhaitez suivre les échanges, nous vous invitons à vous inscrire en scannant le code QR ci-dessous pour accéder au webinaire.

 

 

Les discussions se dérouleront en traduction simultanée chinois français.

 

 

 

Programme

Conférence « Architecture en mouvement – Retour d’expérience franco-chinois de la mise en œuvre des technologies BIM par les agences d’architecture »

15:00 – 15:10  Introduction de l’ambassade de France et du China BIM Union

15:10 – 15:30  Franklin Azzi / BIM – une approche transversale

15:30 – 15:50  Zhang Jianping : Développement et application du BIM intelligent aux données numériques

16:10 – 16:30  Matthieu Radet Sancet : Le BIM dans les grands projets, l’émotion du chantier virtuel

16:30 – 16:50  Li Yungui : Application et prospective de la technologie informatique dans l’industrie de la construction

16:50 – 17:30  séance de questions réponses

 

 

 

Présentation des intervenants

 

Zhang Jianping est professeure au département d’ingénierie civile de l’université de Tsinghua et membre permanent de China BIM Union. Travaillant depuis longtemps dans l’enseignement et les recherches sur les technologies informatiques du génie civil, elle est une chercheuse pionnière dans le domaine du BIM en Chine et contribue au développement de la norme IFC en Chine.

 

Li Yungui est chercheur, expert du groupe d’architecture de Chine et membre permanent de China BIM Union. Depuis plusieurs années, il fait des recherches sur l’application des technologies informatiques dans la construction et développe des logiciels promouvant leur utilisation. Il est à l’initiative du lancement de la technologie BIM en Chine grâce à ses recherches et son travail sur la normalisation et les softwares.

 

Franklin Azzi est reconnu pour son travail et ses nombreux projets en France et à l’international. Le travail de son agence Franklin Azzi architecture, créée en 2006 et basée à Paris, se situe à la croisée des disciplines : architecture d’intérieur, design et art contemporain. Il est également à l’origine du collectif Nouvelle AOM et lauréat du concours pour la réhabilitation de la tour Montparnasse à Paris. Nommé designer de l’année par le salon Maison & Objet en 2020, il affirme son savoir-faire à travers la réalisation de boutiques, de restaurants de luxe ou encore récemment l’installation d’un kiosque dans l’espace public au pied de la Tour Eiffel.

 

Architecte expérimenté et planificateur médical, Matthieu Radet Sancet est actuellement directeur de la conception médicale de l’agence AIA Life Designers à Shanghai. Il a plus de 10 ans d’expérience dans des projets médicaux internationaux de grande envergure. Il est également membre de l’atelier santé, équipe de recherche en design de santé du siège de l’AIA Life Designer. Fondée en 1965 par une équipe d’architectes et d’ingénieurs, AIA Life Designers est aujourd’hui une grande société pluridisciplinaire offrant une gamme complète d’expertises et de services combinés en architecture, ingénierie ainsi qu’en maîtrise d’œuvre, urbanisme et développement durable.

 

 

Architecture en mouvement 

Architecture en mouvement est un programme dédié aux questions d’architecture et d’urbanisme durable, initié par le service culturel de l’ambassade de France en Chine. Dans ce cadre, un cycle d’événements offre aux professionnels de l’architecture et de l’urbanisme des deux pays, un espace pour dialoguer et échanger sur les expériences menées en France et en Chine dans le domaine du développement urbain durable.

 

 

Co-organisateur

 

Fondé en janvier 2012, le China BIM Union est un organisme à but non lucratif qui a mission de concourir au développement de la technologie BIM afin d’améliorer la compétitivité de l’industrie du bâtiment. Il est composé de 16 membres permanents y compris l’académie de recherche du bâtiment de Chine, l’université de Tsinghua et Autodesk (China). En octobre 2013, le China BIM Union a été classée par le ministère de sciences et de technologie dans la troisième liste d’organismes pilote de l’innovation technologique contribuant à la stratégie nationale.

 

 

Partenaires média

 

 

 

Conférence| La reconversion des friches industrielles en lieux culturels

La cinquième et dernière série de conférences de l’année du cycle Architecture en mouvement portera sur la reconversion des friches industrielles en lieux culturels. L’ambassade de France, en partenariat avec le magazine UED, accueillera à cette occasion l’architecte français Matthieu Poitevin.

L’architecte se rendra à Pékin, Kunming et Canton, afin de présenter ses travaux et d’échanger avec ses homologues chinois. Le 11 décembre, à l’Institut français de Pékin, il dialoguera avec Zhu Yufan, professeur d’architecture à l’université de Tsinghua, avant  une séquence de questions-réponses avec le public.

La belle de mai, Marseille  © DR

La question du devenir des friches industrielles et de leur réhabilitation comporte de multiples enjeux. Phénomène ancien en Europe où la désindustrialisation a commencé dès les années 1970, la réhabilitation des friches industrielles en lieux culturels continue aujourd’hui de nous interroger. Quelle place accorder à la mémoire de ces lieux qui furent un jour lieu de production et de travail mais souvent aussi lieux de vie pour de nombreux ouvriers ? Comment ancrer ces lieux nouveaux dans la vie des habitants du quartier pour en faire de véritables centres culturels, ouverts à tous ?

Ces questions sont également au cœur des réflexions en Chine, puisque cette dernière se trouve, depuis une dizaine d’années, dans un processus de relocalisation des industries polluantes hors des villes et de tertiarisation de son économie. L’importance accordée à la lutte contre la pollution et le changement climatique a encore accentué cette dynamique, augmentant le nombre d’usines fermées auxquelles il faut trouver de nouvelles fonctions.

 

Qui est Matthieu Poitevin ?

Architecte et enseignant à Marseille, Matthieu Poitevin défend une architecture libre et créative, en dehors des cadres normatifs et de l’uniformisation souvent imposée. Fondateur de l’agence  « Caractère Spécial » avec Thomas Brétignière, il est Chevalier des Arts et des Lettres.  Son intérêt pour la réhabilitation de friches industrielles vient des possibilités offertes par ces projets. Son travail le plus marquant est certainement la rénovation de l’emblématique friche de la Belle de Mai à Marseille, qui s’étend sur une surface de 30 000 m2. Ancienne usine Seita, la Belle de Mai est devenue un des pôles culturels majeurs de la ville.

Quelques autres réalisations récentes : les collèges Renoir et Rostand à Marseille, le Centre national des arts du cirque à Châlons-en-Champagne, le Vaporetto de la 7e Biennale d’architecture à Venise.

 

Les deux collèges Renoir et Rostand de Marseille –  © P. Ruault

 

Rencontres franco-chinoises Ville et Territoires

La France et la Chine possèdent une longue tradition d’aménagement urbain et rural. La qualité de la vie en ville, la gestion des ressources naturelles, la valorisation du patrimoine naturel et rural constituent autant d’objectifs de politiques publiques soucieuses d’une amélioration des conditions de vie et d’un développement harmonieux des territoires. Ces sujets sont au cœur de la coopération franco-chinoise, fixée par l’accord bilatéral dans le domaine du développement urbain durable et porté par le ministère chinois des ressources naturelles et le ministère français de la transition écologique et solidaire.

A l’initiative de l’Ambassade de France en Chine, les « Rencontres franco-chinoises de la ville et des territoires » ont pour ambition de créer un espace d’échange où les meilleures formations françaises et chinoises en architecture, urbanisme, paysage et ingénierie urbaine pourront échanger sur les grands défis pédagogiques : comment former ceux qui, demain, devront gérer les grandes mutations urbaines et territoriales ? que sont les nouveaux métiers de la ville durable, de la planification intégrée, du tourisme rural, de la smart city, etc. ?

Organisées en partenariats avec de grandes universités chinoises, les Rencontres franco-chinoises Ville et Territoire s’articulent autour de trois temps forts :

  • Dimanche 13 octobre : colloque franco-chinois à l’université Tsinghua : « Relever des nouveaux défis dans l’aménagement du territoire » 
  • Lundi 14 octobre : rencontres institutionnelles entre établissements d’enseignement supérieur français et chinois
  • Mardi 15 octobre : conférence à l’Université Beihang sur « Les solutions technologiques pour la ville de demain »

Ces rencontres seront également l’occasion de célébrer les 100 ans de l’Ecole d’urbanisme de Paris.

Conférences | L'éco-construction appliquée au logement

Pour la troisième série de conférences du cycle Architecture en mouvement 2019 l’Ambassade de France, en partenariat avec le magazine UEDinvite en Chine l’architecte français Jean Harari. 

Après avoir abordé des enjeux liés aux espaces naturels, aux transports et différentes formes de mobilité ainsi qu’à la place des musées dans la ville de demain, la quatrième série de conférence du cycle Architecture en Mouvement 2019  accueillera l’architecte français Jean Harari. Il interviendra sur le thème du logement social et solidaire, et se déplacera à Pékin, Kunming et Canton, où chaque intervention sera suivie d’un échange avec le public.

 

Avenue de France © Jean Harari
Corollaire de l’exode rural depuis au moins la deuxième moitié du XIXème siècle en Europe, la question de l’habitat du plus grand nombre est devenue centrale pour l’architecture. Les échelles auxquelles apparaissent les problèmes liés au logement de masse sont telles qu’elles prennent immédiatement une dimension urbaine, qu’elles engagent une réflexion sur la croissance des villes et leur densification, la création de nouvelles agglomérations, les caractéristiques de l’espace public et des formes urbaines et architecturales qu’il convient de promouvoir.

 

 Les Mureaux © Jean Harari

 

Comment loger une population nombreuse, dans des conditions qui soient respectueuses à la fois des besoins humains et environnementaux ? Comment l’architecture peut-elle intégrer ces nouvelles exigences et proposer des logements à la fois écologiques et solidaires ? Ces problématiques résonnent encore plus fort en contexte chinois, où elles doivent être pensées à l’échelle de la Chine et de sa population.

 

Jean Harari © DR

 

Jean Harari, architecte indépendant, a participé à la Biennale de Venise en 2016 sur le pavillon français. Il est diplômé de l’Ecole Nationale d’Architecture de Paris-La Villette et fut pendant 10 ans architecte municipal de la ville de Blois. Il a réalisé la conception de l’Antenne Universitaire Francois Rabelais et de la Bibliothèque municipale et universitaire Abbé Grégoire de Blois labellisée « patrimoine du XXe siècle ». Il a reçu l’Equerre d’argent « Habitat » en 2016. Ses travaux portent sur les lieux de vie collectifs et s’efforcent de prendre en considération les enjeux urbains et sociaux afin de contribuer à construire la ville durable de demain.

Conférence| Les passages urbains pour une mobilité plus douce

Pour la troisième série de conférences du cycle Architecture en mouvement 2019 l’ambassade de France, en partenariat avec le magazine UED, invite en Chine l’architecte français Marc Barani.

Diplômé en architecture, en scénographie et en anthropologie, Marc Barani est Chevalier de la Légion d’honneur, Officier des Arts et des Lettres. Il a été élu membre de l’Académie des Beaux-Arts en 2018. Son parcours pluridisciplinaire a nourri une approche recherchant le juste équilibre entre architecture, scénographie, design et paysagisme. Avec son Atelier, Marc Barani travaille sur des projets de taille et de natures très différentes : équipements culturels, bâtiments d’enseignement, logements, bureaux, infrastructures de transport et ouvrages d’art.

Ses travaux lui ont valu plusieurs récompenses remarquables, notamment en 2008, avec le prix de l’Équerre d’argent du Moniteur pour le pôle multimodal du tramway de l’agglomération niçoise. En 2013, il est lauréat du Grand Prix National de l’Architecture et reçoit la Grande Médaille d’Or décernée par l’Académie d’Architecture.

Il interviendra sur le thème des passages urbains et de la mobilité douce, à Pékin, Kunming et Canton où chacune de ses interventions sera suivie d’un échange avec le public. A Pékin, son intervention sera suivie de celle de ZHANG Guohua, Ingénieur en chef et président de l’Institut de planification des industries et des transports terrestres de la Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC).

La mobilité urbaine est au cœur des réflexions dans les projets de construction de villes durables et vivables. Adopter des modes de transports écologiques, qui favorisent ce qu’on appelle une « mobilité douce », à savoir des déplacements non motorisés et dont l’impact environnemental est faible ou inexistant, constitue un des aspects majeurs de la ville de demain. Passer de modes de déplacement carbonés à des pratiques plus douces suppose non seulement une transition dans les moyens de transports utilisés, mais requiert aussi de repenser l’organisation urbaine, afin que celle-ci facilite l’utilisation de ces nouveaux transports.

C’est ici que l’architecture et l’urbanisme jouent un rôle prépondérant par l’articulation des différents modes de transport. Comment amener les citoyens à utiliser davantage le vélo, les transports en commun, quand cela leur demande plus de temps et bien plus d’efforts ? Il est possible de rendre attractifs ces transports « doux » en organisant la ville autour d’eux. La construction de pôles multimodaux par exemple, permet aux usagers de louer aisément un vélo, ou de le déposer pour prendre un tramway, ou un train. Les solutions que les praticiens de la ville peuvent apporter pour apporter pour rendre nos villes plus vivables sont multiples. Ce sont notamment l’aménagement de rues piétonnes, de pistes cyclables, de voies vertes, ou encore de souterrains.

Architecture en mouvement | Le musée du XXIe siècle

Pour la deuxième série de conférences du cycle Architecture en mouvement 2019 l’ambassade de France en Chine, en partenariat avec le magazine UED,  invite l’architecte français Bernard Desmoulin, pour intervenir sur le thème « Le musée du XXIe siècle».

Chacune de ses interventions à Canton, Kunming, Chengdu puis Pékin sera suivie d’un échange avec le public et sera parfois complétée par la présentation des travaux d’un architecte chinois sur le même sujet.

Bernard Desmoulin traitera de la place importante que l’architecture occupe dans un projet de musée, tout en posant la question du rôle joué par un bâtiment muséal.

Doit-il apparaître comme une simple « coque», servant de réceptacle minimaliste aux pièces exposées qui sont l’objet de la visite ?

Ou bien la structure architecturale doit-elle, tout au contraire, devenir œuvre à son tour, au risque d’interférer avec les collections présentées ?

L’évolution de l’architecture muséale nous donne un aperçu des questions qui ont traversé l’histoire des musées, quant à leur rôle au sein du territoire où ils sont implantés, l’évolution de leur public, et les valeurs qu’ils doivent transmettre.

D’un « musée temple » au siècle des Lumières, témoin des temps anciens et dont l’accès était réservé à quelques élites, le musée est aujourd’hui davantage considéré comme un espace public, un lieu de culture et de débats parfois très actuels et accessible au plus grand nombre, un « musée forum » en quelque sorte.

L’édifice muséal au XXIe siècle doit prendre en compte ces évolutions, l’espace devenant un lieu de médiation, de rencontres, mais aussi d’apprentissage et de loisirs.

 

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Architecture en mouvement | Le paysage : un jeu entre nature et culture

Dans le cadre du cycle de conférences Architecture en mouvement, Florence Mercier, paysagiste, interviendra sur le thème de la conception des parcs et jardins dans quatre villes : Pékin, Kunming, Chengdu et Canton. A chaque étape, sa présentation sera suivie d’un échange avec le public, et complétée par celle d’un intervenant chinois à Pékin et à Kunming.

A Pékin, M. Wang Xiangrong, vice-président de la Société de paysagisme de Chine, interviendra à ses côtés. A Kunming, ce sera Mme Lu Xiaoxuan professeur au département de paysagisme  de l’Université de Hong-Kong.

De l’échelle du jardin à celle du territoire, le paysage est une notion qui fait à la fois intervenir l’espace et l’environnement, mais aussi la dimension culturelle et symbolique des lieux.

Florence Mercier, au travers de ses projets, montrera la façon dont dessiner des jardins et des paysages repose pour elle sur un jeu constant, à des échelles croisées, entre nature et culture. Les jardins qu’elle crée font également appel à un travail de mise en scène de l’espace qui emprunte aux arts vivants en immergeant le promeneur dans une expérience singulière.

Ses projets en France et en Chine interrogent la relation entre ces deux cultures pour répondre aux enjeux contemporains environnementaux. Comment articuler, au travers du paysage, le développement des villes et la préservation des ressources dans un dialogue entre la ville, l’eau et la nature ?

 

Cycle de conférences 2019 | Architecture en mouvement

L’expansion périphérique des villes et ses répercussions sur l’environnement nécessite de repenser notre rapport au territoire. Une prise de conscience essentielle est à l’œuvre pour rendre les villes à la fois durables et vivables. La restauration de l’équilibre entre la nature et l’homme dans la ville, mais aussi des interactions humaines, ou encore la réutilisation et l’adaptation de l’existant, constituent des propositions du renouvellement urbain.

Ces sujets seront au cœur du cycle de conférences Architecture en mouvement, qui offre aux professionnels de l’architecture et de l’urbanisme de nos deux pays un espace pour dialoguer et échanger sur les expériences menées en France et en Chine dans le domaine du développement urbain durable.

Les échanges auront lieu tout au long de l’année, dans quatre villes : Pékin, Kunming, Chengdu et Canton. A chaque étape, la présentation d’un professionnel français sera suivie d’un échange avec le public, et pourra être complétée par celle d’un intervenant chinois.

Programme :

27 – 31 Mars 2019

Le paysage : un jeu entre nature et culture avec Florence Mercier, paysagiste

22 – 26 Mai 2019 

Le musée du XXIème siècle avec Bernard Desmoulin, architecte

03 – 07 Juillet 2019 

Les passages urbains pour une mobilité plus douce avec Marc Barani, architecte

09 – 13 Octobre 2019

Pour un logement écologique et solidaire avec Jean Harari, architecte

11 – 15 Décembre 2019  

La transformation des friches industrielles en lieux culturels avec Matthieu Poitevin, architecte

Conférence « Ville et environnement » - avec Dominique Voynet

Le développement de villes durables est au cœur du dialogue franco-chinois sur l’environnement.

Le 7 mars à 19h00, l’Institut français de Pékin organise une conférence sur le thème « ville et environnement », en présence de Dominique Voynet, ministre française de l’environnement et de l’aménagement du territoire de 1997 à 2001. Cette femme politique écologiste témoignera de son expérience en tant que citoyenne et élue locale. Son intervention sera suivie d’une rencontre avec M. Zhu Rongyuan, directeur adjoint de la planification urbaine de la China Academy of Urban Planning et chef du projet de ville nouvelle de Xiong’an, qui présentera en exclusivité un projet de ville nouvelle, en Chine au XXIe siècle. Ces deux éclairages seront ponctués par des échanges avec le public.

 

+2°C… Paris s’invente ! @EtAlors

 

Préoccupation émergente au Sommet de la Terre de Rio en 1992, la protection de l’environnement est devenue au fil des décennies un enjeu majeur des relations internationales en même temps qu’un objectif incontournable des agendas nationaux à l’échelle du monde. Le succès de la COP 21 à Paris en 2015, et les accords qui en résultent, ont marqué un tournant décisif, aussi essentiel qu’irré­versible, dans la lutte planétaire contre le changement climatique.

Dès 1997, la France et la Chine se sont engagées dans une stratégie de coopération commune pour maintenir un haut niveau de mobilisation international. En consacrant l’année 2018-2019 « Année franco-chinoise de l’environnement », les deux partenaires affichent clairement leur volonté commune de poursuivre dans la voie de la concertation pour contribuer au succès des prochaines grandes échéances internationales : la COP 15 sur la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui se tiendra en Chine en 2020 ou encore l’adop­tion la même année du Pacte mondial pour l’envi­ronnement.

À l’occasion de sa visite d’État en Chine en janvier 2018, le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, a rappelé l’engagement très fort de la France pour la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, et a insisté sur l’importance de la coopération avec la Chine.

 

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Si les villes sont souvent perçues comme l’un des principaux facteurs de la crise écologique, elles peuvent aussi en être une réponse. Comment ? En pensant des schémas de planification et de gestion des zones urbaines plus respectueux de l’environnement. Là encore, la France et la Chine coopèrent depuis maintenant plus de dix ans. Leur action s’inscrit dans le cadre fixé par un accord bilatéral signé en 2013 ; lequel a permis le développement de projets, la mise en place de voyages d’études à destination des praticiens de la ville, en France et en Chine, ainsi que des formations et des séminaires techniques.

La ville : défi ou opportunité ?

– 66 % de la population mondiale vivra en zones urbaines d’ici 2050.

– plus d’un milliard de Chinois seront des urbains d’ici à 2030

(Source : ONU)

Nature en ville @DR

Inauguration de la « 429 - maison de quartier » à Baitasi

L’intensité et l’ampleur du développement urbain de Pékin ces dernières décennies ont été guidées par une course effrénée à la modernité et à la grandeur. Mais qu’en est-il du petit, du vieux, du traditionnel ? La perte d’une grande partie des quartiers historiques et la nécessité de protéger le patrimoine vernaculaire sont au cœur des débats depuis déjà plusieurs années. Le projet « 429 – maison de quartier » s’inscrit dans cette problématique, dont l’approche architecturale hybride et optimiste permet d’établir un dialogue entre tradition et contemporanéité, restauration et construction neuve, passé et présent.

 

La cour carrée « 429 – maison de quartier » est un projet franco-chinois mené entre 2016 et 2018 en collaboration entre la société chinoise d’investissement Huarong, l’Institut d’urbanisme de Pékin et l’Ambassade de France en Chine, avec l’architecte français Benjamin Beller. L’objectif de ce projet était de mettre en lumière la valeur patrimoniale du quartier historique de Baitasi, de participer à sa redynamisation, et de faire la démonstration de techniques innovantes et réglementaires de réhabilitation sobre en carbone pour les maisons traditionnelles de Pékin.

Le site a été inauguré le 7 décembre 2018 en présence de l’Ambassadeur de France en Chine, du chef du district de Xicheng, des directeurs des deux autres parties prenantes, de plusieurs médias et d’architectes.

La maison et ses deux pièces attenantes ont été rénovées avec des techniques sobres en carbone : l’isolation a été réalisée en chaux-chanvre; la façade traditionnelle a été restaurée et transformée en une paroi coulissante en double vitrage à faible émissivité ; une ventilation naturelle permet de rafraîchir l’espace en été et un chauffage au sol alimenté par une pompe à chaleur de chauffer en hiver. L’emploi de techniques et matériaux sains et écologiques permet une régulation naturelle de la qualité de l’air et une consommation énergétique sobre et à faible impact environnemental.

Couplée à cette rénovation du bâti historique, une nouvelle aile contemporaine en forme de U se déploie autour de la cour et la recadre en un patio ouvert, où les deux cédrèles centenaires ont été préservés. Cette galerie semi-extérieure établit de nouvelles relations entre les différents espaces. Sa structure est entièrement réalisée en CLT (bois lamellé croisé), une technique moderne de construction bois préfabriquée encore jamais utilisée en Chine, qui a l’avantage d’être entièrement recyclable et écologique.

Cette maison de quartier est aujourd’hui un espace ouvert et collectif où des activités seront organisées par et pour les habitants. Séances de cinéma, ateliers pour les grands et les petits, expositions, performances et conférences s’y dérouleront tout au long de l’année. Dès le départ, elle a été pensée comme un square public, un refuge au cœur du tissu urbain, où les habitants peuvent se retrouver, échanger, se divertir, organiser librement ou improviser des activités, et ainsi participer à la redynamisation du quartier.

 

Adresse : 429, Zhaodengyu Lu, quartier de Baitasi, Xicheng District, Pékin

Conférence | Espace urbain, espaces sacrés : le cas de Shanghai

Conférence de Benoît Vermander, professeur à l’université Fudan de Shanghai.

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Comment l’espace urbain de Shanghai soude et transcende la communauté locale, tant au travers de la gestion des espaces et symboles d’une “ religion civile ” qu’au travers d’une gestion des espaces voués à des cultes particuliers ? C’est à cette question que tente de répondre Benoît Vermander, qui détaille ici les résultats d’une enquête ethnographique menée sur plus de six ans. Il s’interroge sur la façon dont Shanghai gère simultanément ses caractéristiques chinoises, globales et régionales.

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Benoît Vermander a tout récemment publié, en collaboration avec Liz Hingley et Liang Zhang, un ouvrage consacré à cette question :Shanghai sacred. The religious landscape of a global city. Seattle, University of Washington Press, 2018. 

Le renouvellement urbain en France et en Chine : séminaire technique

On compte plus d’un million de villes dans le monde. Plus d’un humain sur deux y habite. Les défis sont évidemment immenses pour garantir aux habitants un modèle durable tant sur le plan économique que social, culturel et bien sûr environnemental.

La France et la Chine coopèrent depuis de nombreuses années sur le thème du développement urbain
durable. Plusieurs accords ont été et continuent d’être signés régulièrement au niveau ministériel et entre
institutions publiques, afin de développer l’échange d’expertise entre professionnels.

C’est dans ce cadre qu’a été lancé en 1998 le fameux programme présidentiel des 150 architectes chinois
en France. Fort de son succès, ce programme a inspiré celui des 100 urbanistes chinois en France mis en
oeuvre depuis 2009. Il permet à des étudiants, des jeunes professionnels et des urbanistes expérimentés
de découvrir les pratiques urbanistiques en France et de les intégrer dans leur travail quotidien en Chine.
Depuis 20 ans, ce sont ainsi près de 250 architectes et urbanistes chinois qui se sont rendus en France.

L’Ambassade de France a souhaité offrir à tous ces professionnels l’opportunité de se retrouver ou de se
rencontrer en organisant deux séminaires techniques dédiés au thème du renouvellement urbain à Wuhan
le 23 mai et à Pékin le 24 mai 2018
. Les présentations et les discussions entre experts chinois et français
du domaine seront une occasion privilégiée pour développer davantage les échanges sur une approche
moderne et durable du développement urbain.

Entrée libre sur inscription, dans la limite des places disponibles.

Pour vous inscrire, envoyez vos nom, prénom, numéro de téléphone et préciser auquel des deux événements vous souhaitez participer, à l’adresse invitation@institutfrancais-chine.com

Conférence | L’aménagement des centres historiques, par Patrick Chavannes

La démarche de renouvellement urbain des centres historiques nécessite d’évaluer la qualité urbaine et architecturale et la richesse patrimoniale des villes.

L’intervention dans ces lieux symboliques oblige à prendre en compte leur réalité économique, sociale et culturelle. Il s’agit alors de renouveler l’attractivité des centres historiques tout en confortant leur identité et en conservant leur intégrité patrimoniale.

A l’occasion de la 5e et dernière conférence du cycle « l’architecture en mouvement », l’architecte et urbaniste Patrick Chavannes proposera, au travers de quelques-uns de ses projets, de mettre en lumière la question du traitement de ces enclaves patrimoniales au cœur des villes, de la transformation et de la valorisation de celles-ci par une intervention dans l’espace public.

Masterpieces from the Centre Pompidou 1906-1977

Panorama monumental, l’exposition Masterpieces présente une œuvre par année par artiste, des commencements du fauvisme en 1906 à la naissance du Centre Pompidou en 1977, dévoilant tour à tour des chefs d’œuvres d’artistes mondialement connus (Picasso, Matisse, Chagall, etc.) ainsi que ceux de créateurs que le public découvrira pour la première fois ou pourra redécouvrir (Camille Bombois, Pierre Albert-Birot, Séraphine de Senlis, etc.).

Conçue dans un esprit de partage avec le public chinois, l’exposition donne à voir toute la richesse et l’étendue des collections du Musée national d’Art moderne: sculptures et installations, peintures et dessins, photographie, vidéo ou encore design.

Masterpieces offre également aux visiteurs une chance unique de découvrir l’histoire de l’Art moderne en Occident à travers toute une série de documents, de projections et de conférences, de programmes éducatifs et de visites guidées.

L'UNESCO et le patrimoine minier

Le classement d’un bien au patrimoine mondial de l’UNESCO est un gage de reconnaissance, par la communauté internationale, de sa valeur exceptionnelle et universelle. Il fait suite à un long processus d’instruction. Les sites du patrimoine mondial appartiennent à tous les peuples du monde, indifféremment du territoire sur lequel ils sont situés.

Le classement d’un bien au patrimoine mondial de l’UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, les Sciences et la Culture) est un gage de reconnaissance, par la communauté internationale, de sa valeur exceptionnelle et universelle. Il fait suite à un long processus d’instruction. Les sites du patrimoine mondial appartiennent à tous les peuples du monde, indifféremment du territoire sur lequel ils sont situés.

L’inscription d’une partie conséquente du bassin minier du Nord de la France (120 000 hectares, 109 sites) constitue le tout premier acte de reconnaissance de la valeur exceptionnelle d’un paysage industriel, en pleine reconversion sociale et économique, dans une nouvelle dynamique de territoire.

Les enjeux sont multiples : reconversion d’une société toute entière, de ressources économiques, humaines et environnementales ; mais aussi changement d’image au service de la renaissance d’un territoire et d’une amélioration du cadre de vie de ses habitants.

Catherine Bertram, directrice de la Mission Bassin Minier Nord-Pas-de-Calais, présentera le long processus de reconnaissance de ce patrimoine industriel qui a abouti à son inscription sur la prestigieuse liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des Paysages Culturels Évolutifs.

Le Corbusier

Le Corbusier (1887-1965) fut comblé de tous les dons : plasticien, écrivain, architecte, designer, urbaniste. Il fut tout cela à la fois.

Auteur d’un corpus de création riche une centaine de bâtiments construits et d’une ville, de plus de quatre cents œuvres peintes, de quatre-vingts livres ou revues, d’une centaine de meubles, il est devenu un des géants de la création du XXe siècle.

Il s’est hissé très tôt au-devant de la scène artistique et intellectuelle, en premier lieu parisienne, puis européenne pour enfin atteindre une renommée mondiale qui en fera le premier architecte du XXe siècle à construire sur quatre continents : l’Europe, l’Afrique, les Amériques du Sud et du Nord et l’Asie.

Il produit une œuvre théorique et construite pleine de provocations et d’innovations qui fera qu’il fut admiré autant que méprisé. Il est à la fois le héros d’une modernité qui croît dans le progrès de l’humanité, mais aussi celui qui est perçu comme un destructeur du passé.

L’exposition propose un voyage à travers soixante années de création dans son œuvre afin d’y découvrir certains de ces bâtiments les plus emblématiques, de ses plus belles œuvres plastiques et une partie des théories de cet homme qui voulu inlassablement redessiner un monde plus beau, un monde meilleur.