Quand on le rencontre, on ne peut s’empêcher de voir une silhouette à la carrure colossale et aérienne. Une voix d’ange qui résonne, son calme est une tempête accueillie avec la joie de celui qui n’ignore pas que l’aventure ne peut se passer de la peur.
Il ressemble à sa musique : démesuré, mystérieux, généreux, fidèle, pas dupe. Il sait que pour créer des choses d’envergure, il faut d’abord s’abandonner, ne pas tuer l’enfant, au contraire, le pousser, le provoquer, lui murmurer d’aller encore plus loin.
Son deuxième album, Let It Glow, est gorgé de chansons cristallines ou rocailleuses. C’est Bowie, Lennon et tous ceux qu’on voudra bien retrouver. Rover n’est pas un usurpateur. Et mérite mieux que des étiquettes paresseuses de toute façon. Et sa musique, très vite, écrase les facilités. Est-elle pop, est-elle rock ? On ne sait pas et à vrai dire, on s’en moque.
(Fr) Date de publication: 11 June 2017