(Fr) INSTITUT FRANCAIS
(Fr) PEKIN
(Fr) 18 GONGTIXI, CHAOYANG QU
(Fr) Les « turqueries » sont à la mode en 1670 quand Molière écrit cette comédie pour l’une des opulentes fêtes royales. Il excelle autant dans la représentation de cet exotisme, alors au goût du jour, que dans la caricature du bourgeois rompu à l’apprentissage des bonnes manières propres aux « gens de qualité ». Ici, le plateau entier est rendu à l’esprit fantasque de cet homme qui s’exerce avec piètre adresse à la danse et à l’escrime, s’initie à la philosophie avec la curiosité d’un enfant. Premières à le brocarder, son épouse et sa servante s’opposent à son surcroît d’autorité, surtout quand il refuse de donner la main de sa fille à Cléonte parce qu’il n’est pas gentilhomme. La raillerie est à son comble grâce à la ruse du valet qui introduit chez lui l’amoureux déguisé « en grand Turc », offrant un final d’anthologie avec la scène du Mamamouchi.