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La Chine se situe à la frontière de la zone sismique autour du Pacifique et de la zone sismique Méditerranée-Himalaya. C’est l’un des pays du monde les plus marqués par les séismes.
Selon les statistiques, dans les zones continentales de la Chine se produisent chaque année 19 séismes de magnitude supérieure à 5, 4 séismes de magnitude supérieure à 6 et 0,67 séisme de magnitude supérieure à 7. 22 capitales provinciales et les deux tiers des villes de plus d’un million d’habitants se trouvent en zone sismique. Depuis 1949, le pays a mis en place des institutions telles que l’Administration des séismes, qui a pour mission de développer des projets tels que l’établissement de cartes d’intensité sismique, la construction du réseau d’observation sismique, la création de cartes des failles et mouvements sismiques, le plan national de sécurité sismique. L’observation sismique implique des mesures continues que le chercheur Heiner Igel et la société française IXBlue se proposent de doubler par des sismographes rotationnels, technologie française innovante basée sur la mesure des mouvements de la croûte terrestre, les mouvements de rotation permettant d’améliorer la précision des mesures.
Heiner Igel est un géophyscien rattaché au Département de sciences de la terre et de l’environnement à l’Université de Munich. Spécialiste de la modélisation des tremblements de terre, il a également récemment développé dans le cadre d’un programme ERC de l’Europe un nouveau type de senseur rotationnel pour l’analyse des vagues sismiques en collaboration avec la société française X-Blue.
(Fr) Date de publication: 19 September 2017