LINE UP:
Roberto Negro • piano
Valentin Ceccaldi • violoncelle
Sylvain Darrifourcq • batterie
Giorgio, Nini et Tito sont photographiés en 1945 dans une petite bourgade du Piémont. Ils ont vingt ans et fêtent la fin de la guerre. Un an plus tôt ils sont trois jeunes résistants qui, affamés, décident de se détacher de la brigade Garibaldi pour passer seuls les lignes ennemies et manger une bonne soupe, avant tout le monde, de l’autre côté des Alpes. Ils font alors un voeu à la Madonne : s’ils en sortent vivants, douze mois plus tard ils commémoreraient leur aventure par un pèlerinage dans leur terre natale. Cette photographie est prise à cette occasion.
Elle est la mémoire d’une de ces époques où l’histoire semble basculer et le monde se renverser, une époque dont l’homme sur la gauche est aujourd’hui un des derniers témoins. Puissante et mystérieuse, elle constitue également le point de départ de la pièce composée par Roberto Negro. Une musique urgente d’une grande force évocatrice, parfois féroce, jouant d’humour, longs développements et ruptures soudaines. Une musique qui s’amuse des contrastes et nous entraîne de l’acrobatie au songe.
« OEuvre de poète » LES INROCKS
« Magique » LIBERATION
« Un peu comme si des jeunesses, rompues à toutes sortes de vacarmes à haute
teneur en décibels, découvraient la lune. » LE MONDE
Page officielle : www.robertonegro.com
ROBERTO NEGRO
S’il est né à Turin de parents italiens c’est à Kinshasa, au Zaïre, dans un milieu francophone, que Roberto Negro a grandi et fait ses premières expériences musicales.
Diplomé en Jazz au CRR de Chambéry, il débarque à Paris en 2008 et prend quelques cours avec Marc Ducret, Denis Badault, Benoit Delbecq puis s’inscrit une année au Centre de musique Didier Lockwood où il obtient un Prix de Composition.
Multipliant les collaborations interdisciplinaires, Roberto flirte alors avec le théâtre (en composant la musique pour la pièce “Malapolvere” de Laura Curino), la poésie (avec le slammeur Mots Paumés) ou encore la chanson théâtrale (le « Caravaning Club » avec le trio BUFFLE! ― dans lequel il co-écrit et joue avec Xavier Machault et Pierre Dodet). Il participe surtout en 2011 à la création du collectif de musiciens « TRICOLLECTIF » qui dés lors constituera le cadre de la majeure partie de ses créations. Il fonde le quartet La Scala avecThéo Ceccaldi au violon, Valentin Ceccaldi au violoncelle et Adrien Chennebault à la batterie (tous membres du collectif), puis en 2012 la suite Loving Suite pour Birdy So,sorte d'opéra miniature pour quintet à cordes et chant (avec Elise Caron, les frères Ceccaldi, Federico Casagrande, Nicolas Bianco, sur des textes de Xavier Machault)développant aux confins de la chanson, de la musique improvisée et de la tradition classique resongée, une délicieuse variation cinématique autour du sentiment amoureux.
Plus que jamais avide de rencontres, de renouvellement et d’expérimentations idiomatiques transgenres, Roberto Negro mène de front aujourd’hui une multitude de projets. On citera pêle-mêle le quartet Kimono avec Christophe Monniot ; son duo avec Emile Parisien Les Métanuits ― adaptation malicieuse pour saxophone et piano du quatuor à cordes de György Ligeti, les Métamorphoses Nocturnes ; Babies, avec Théo Ceccaldi ; Quelle Sauce, avec le batteur Florian Satche et l'auteur-comédien Pierre Dodet ; Babies avec Théo Ceccaldi; ou encore son tout nouveau trio Garibaldi Plop, avec Sylvain Darrifourcq et Valentin Ceccaldi. Son jeu polyvalent le porte à s'exprimer aux côtés de divers musiciens tels que avec Michel Portal, Louis Sclavis, Daniel Humair, Laurent Dehors, Franck Vaillant, Andy Emler, Joce Mienniel, David Enhco, Luis Vicente, Nicolas Crosse et Eric-Maria Couturier de l’Ensemble Inter-Contemporain... Stéphane Ollivier
SYLVAIN DARRIFOURCQ
Né en 1979 à Orthez, il fait son apprentissage musical en tant que percussionniste classique.
A 15 ans, il opte définitivement pour la batterie, puis découvre tardivement le jazz. Sa rencontre avec Daniel Humair, le pousse définitivement dans la voie professionnelle. Il intègre le conservatoire de Toulouse et en 2003, créé son propre projet, L’Egotiste Sorel, avec lequel il sort son premier album, “Vie de Henry Brulard”, en hommage à Stendhal.
2004 marque les débuts du Emile Parisien Quartet et de son univers sonore unique récompensé par une Victoires du Jazz en 2009.
Mêlant volontiers l'électronique à son set de batterie, il s’épanouit dans des ensembles atypiques qui se nourrissent du rock, du free-jazz, de l'improvisation libre et des expérimentations électroniques - comme « Q », trio résolument électrique.
Passionné par les questions de temporalité, d’espace et de rupture en musique, il dirige et compose aujourd’hui, pour les trios IN BED WITH (Julien Desprez et Kit Downes) et IN LOVE WITH (Théo et Valentin Ceccaldi) ; s’investit dans deux projets ambitieux, MILESDAVISQUINTET! (avec Xavier Camarasa et Valentin Ceccaldi) et PONEY, solo pour percussions, électronique et zither, et travaille aux côtés des compositeurs de la nouvelle génération, dont il créé régulièrement les pièces (Le PANTIN de Guillaume Hermen) 2014 voit la création du DA-festival, qu’il co-dirige avec la contrebassiste et chanteuse Elise Dabrowski. Festival de musique créative, soutenu par le sculpteur Axel Cassel, cet évènement a pour but de promouvoir la multiplicité des formes d’improvisation et d’écriture.
Son jeu, précis, véloce et inventif se prêtant à toutes les expérimentations, il est également un sideman très demandé. Installé à Paris depuis 2008, il a ainsi l’occasion d’exprimer sa large palette aux côtés de Michel Portal, Louis Sclavis, Marc Ducret, Tony Malaby, Bruno Chevillon, Akosh S, Andrea Parkins, Sylvain Kassap, Bojan Z, Andy Emler, Benjamin Moussay, Simon H Fell, Jean-Luc Cappozzo, Claude Tchamitchian, Francesco Bearzatti...
VALENTIN CECCALDI
Après s’être nourri de l’enseignement de Raphaële Semezis, Florian Lauridon, Joëlle Léandre, Pascal Contet, Vincent Courtois, Marc Ducret, Elise Dabrowsky, Stevan Kovacs Tickmayer, Valentin Ceccaldi se passionne pour le jazz et les musiques improvisées.
En 2007 il crée avec Quentin Biardeau et Gabriel Lemaire le groupe Walabix qui devient un vrai laboratoire de composition et d’improvisation. Rejoint par Adrien Chennebault en 2009, le trio devient quartet et remporte le 1er prix du tremplin Orléans Jazz.
Walabix sera cette même année finaliste du Concours National de Jazz de La Défense et du tremplin « Rezzo » de Jazz à Vienne. S’en suit la création du trio Marcel et Solange (3e prix de groupe au Concours National de Jazz de La Défense 2011, Lauréat Jazz Migration 2013) ainsi que la création du Théo Ceccaldi Trio (lauréat Orléans Jazz 2011, finaliste du tremplin Jazz à Vienne 2011).
En 2012 il participe à la création de La Scala, Durio Zibethinus, Toons ainsi que de « la Loving Suite pour Birdy So » de Roberto Negro. Il co-fonde cette même année le Tricollectif, collectif de musiciens improvisateurs.
Toujours en quête de rencontres, il participe au projet de Médéric Collignon autour de King Crimson et a intégré depuis 2012 le Frasques Orchestra.
Il a eu la chance de jouer avec entre autres, Denis Badault, Elise Caron, Stevan Kovacs Tickmayer, Christophe Lavergne, Guillaume Hazebrouck, Federico Casagrande, JeanBaptiste Réhault, Frédéric Chiffoleau, Sylvain Darrifourcq, Nicolas Larmignat, Luis Vicente, Eric Amrofel, Rafael Calman, Leonhard Huhn.
Roberto Negro, GARIBALDI PLOP (Live) Camouflage
http://www.iqiyi.com/w_19rva54m99.html
Roberto Negro, GARIBALDI PLOP (Live) Suole di gomma Vibram -1
http://www.iqiyi.com/w_19rva54ptl.html
12 septembre, Beijing, DDC
13 Septembre, Shenyang, Space 1905
14 Septembre, Harbin, Great Theater (TBC)
18 septembre, Hangzhou, MAO Livehouse
19 septembre, Changsha, Blue Valley
20 septembre. Fuzhou, Maker Live
21 septembre, Xiamen, Real Live
22 septembre, Hefei, On the way
23 septembre, Shanghai, LOFAS
(Fr) Date de publication: 13 September 2018