622 Dong Er Yuan Yi Duan
La photographie chinoise a connu son âge d’or entre les années 90 et la première décennie du 21ème siècle, les photographes chinois s’emparant alors de tous les sujets, avec une prédilection pour la mémoire, le corps, l’idéologie et le format documentaire. Influencée par le portrait japonais à la Hiroh Kikai, le courant allemand objectiviste, l’exposition New Topographics aux États-Unis en 1975, la photographie en Chine, contrainte par l’évolution sociale, s’est orientée vers une expression conceptuelle, dans une atmosphère contradictoire, oscillant entre ouverture fermeture et au monde. L’ère post olympique (post JO 2008 de Pékin) a permis à de nombreux jeunes artistes de voyager ou d’étudier à l’étranger.
Soutenue par Union Real Estate, l’exposition « La photographie disparaît … » ausculte cette période-là, à travers le travail de des photographes, des Chinois partis étudier ou vivre en France présentent, et des Français vivant en Chine. L’exposition raconte aussi, en partie, l’évolution du rôle du photographe, inséré dans une société, part de l’humanité. Quels enjeux pour la photographie dans une époque submergée par les images qui deviennent mises en scène de soi ou du monde ?
Date de publication: 13 août 2022