Cinéma

Cycle cinéma et société - Mars 2022

16.03.2022

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16.03.0022

Institut français de Pékin

Guangcai International Mansion, 18 Gongti Xilu

A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes célébrée chaque année le 8 mars, les réalisatrices seront ce mois-ci mises sous le feu des projecteurs. De la pionnière Alice Guy aux nouveaux talents de la scène documentaire française, découvrez ces regards singuliers, novateurs et flamboyants du cinéma.

15 mars –  « Et pourtant elles tournent « 

L’Institut Français diffusera en exclusivité 8 courts-métrages lauréats du concours « Et pourtant elles tournent » sélectionné par ARTE France en partenariat avec la Scam. A l’origine du projet, la constatation d’un déséquilibre dans le paysage audiovisuel, où les réalisatrices demeurent moins présentes que leurs homologues masculins. Répondant au thème « Besoin de personne », les courts-métrages mettent chacun en lumière à des récits de femmes intimes et touchants : Elana, adolescente handicapée attachante en quête d’indépendance, Irina, sans-abri à l’histoire cabossée, ou encore Ana, travailleuse dans un centre pour demandeurs d’asile…

  • Ana – Séraphine Charpentier-André. Anaëlle travaille dans un centre pour demandeurs d’asile. À 24 ans, elle s’occupe seule de trente-cinq hommes isolés.
  • Bulle – Jessica Bros. Tiffany, 41 ans, cheffe d’entreprise, revient vivre à Paris après plusieurs années passées à l’étranger et décide de faire un enfant toute seule.
  • Elana – Erika Haglund. Elana, attachante et drôle, fête ses 18 ans cette année. Elle partage sa vie entre l’institut médico-professionnel où elle est apprentie et les premiers stages en ESAT (Établissement de travail protégé pour travailleurs handicapés). Mais ce qu’Elana préfère, c’est s’échapper sur son cerceau aérien…
  • Les Splendides – Meryem Bahia Arfaoui. Meryem-Bahia Arfaoui met en lumière l’invisible et faire briller celles qui tous les jours illuminent la cité par leur force. Le film lauréat du Grand Prix du concours « Et pourtant elles tournent ».
  • L’odeur de la France – Eve Chems De Brouwer. En 2011, L. a 15 ans et sa mère l’emmène dans un pays qui lui est étranger. L. devra accepter les choix de sa mère pour retrouver enfin l’odeur de la France.
  • Nobody Owns me – Anouk Meissner. Irina raconte l’ambiance de son squat ainsi que des bribes de sa vie. Elle évoque pourquoi elle s’est retrouvée dans la rue, comment elle a appris à se passer des autres, ce que représente l’écriture pour elle. Prix du jury ex-aequo du concours.
  • Rawa – Camille Toulmé. Depuis deux ans, la petite Rawa vit dans un camp de réfugiés syriens à la frontière nord du Liban. Avec ses frères et soeurs, elle a grandi dans le camp comme dans un immense terrain de jeu et ne veut plus en sortir. Rateebah, leur mère, fait tout pour éviter que ses enfants ne se détachent définitivement du monde extérieur…
  • S’aimer en corps – Lilia Lerondeau. Valérie raconte l’importance de son combat pour rester femme, pour rester « elle », pour être « éros », pour être en vie.

Lieu : Institut français de Chine à Pékin

Date : Mardi 15 mars à 19h

16 mars : « Alice Guy, l’inconnue du 7ème art »

Qui, en dehors des cinéphiles, connaît aujourd’hui Alice Guy (1873-1968) ? Elle fut pourtant la première femme derrière la caméra, et la première réalisatrice et productrice de films de fiction de l’histoire. Raconté à la première personne, ce passionnant documentaire nourri d’un impressionnante travail d’archive et illustré par la dessinatrice Catel Muller, redonne sa juste place à cette pionnière, dont le nom a été effacé de l’histoire du septième art.

Lieu : Institut français de Chine à Pékin

Date : Mercredi 16 mars à 19h

Date de publication: 16 mars 2022