Livre et débat d'idées

Le Printemps des Poètes à Pékin

17.03.2023

14:24

12:24

Institut français de Pékin

Guangcai International Mansion, 18 Gongti Xilu

Temps fort de la poésie en France et dans de nombreux pays, le Printemps des Poètes célèbre la création poétique sous toutes ses formes. Pour cette nouvelle édition, le Printemps des Poètes propose le thème de « Frontières » comme piste d’écriture.

 

POÉSIES CONTEMPORAINES MUSICALES

03.15 18:30 

 

Nous vous proposons de venir à la rencontre de poètes chinois (en présentiel) et de poètes français et francophones (en vidéo), à l’Institut français de Pékin, mercredi 15 mars, le temps de lectures de poèmes en musique.

La lecture à voix haute tisse un lien entre le lecteur, qui donne à entendre le sens et la musique d’un poème, et le spectateur qui, en les recevant, découvre une voix, une intonation et une émotion. Les mots seront enrichis d’un accompagnement musical pour compléter la sensibilité des poètes.

 

Les poètes

Bruno Doucey 

© Droits réservés

 

Bruno Doucey est à la fois romancier, poète et éditeur de poètes. Après avoir dirigé les éditions Seghers, il fonde en 2010 une maison d’édition vouée à la défense des poésies du monde. La poésie lui apparaît comme un art de l’hospitalité, un voyage par lequel nous métissons nos héritages culturels et humains pour bâtir un nouvel art de vivre ensemble, une forme de résistance qui conduit à la lumière. Mais il est aussi romancier s’attachant le plus souvent à faire revivre de grandes figures de poètes assassinés comme Max Jacob, Federico Garcia Lorca, le chanteur kabyle Lounès Matoub ou Pablo Neruda. Parmi ses derniers recueils, on peut citer L’Emporte-voix (2018) aux éditions La Passe du vent ainsi que La Vie est belle aux Éditions Bruno Doucey, illustré par Nathalie Novi. En 2021, les Éditions Bruno Doucey publient son roman Ne pleure pas sur la Grèce, consacré à la figure du grand poète grec Yannis Ritsos. Son dernier recueil, 22 – Bureau des longitudes, est paru en 2022.

 

 

Jidi Majia 

 

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Jidi Majia est né dans le Sichuan. Il est écrivain et poète et appartient à le minorité ethnique Yi. Il a obtenu son diplôme universitaire en 1982 à l’Université des nationalités du Sud-Ouest, et a été gouverneur de la province du Qinghai et vice-président de l’Association des écrivains chinois. Mondialement réputée, l’œuvre de Jidi Majia compte plus de vingt recueils de poésie traduits dans plusieurs langues. Ses livres lui ont valu d’importants prix littéraires, tant en Chine qu’à l’étranger. Deux de ses recueils sont traduits en français : Paroles de feu (Mémoire d’encrier, 2014 et La Passe du Vent, 2019) et Au nom de la Terre et de la vie (Mémoire d’encrier, 2016).

 

 

Chema Ben Chaabene

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Juriste de formation et de métier, Chema Ben Chaabene commence son expérience au théâtre en 1996, comme comédienne et scénariste. Elle est l’auteur de deux pièces de théâtre, Accusées d’innocence et Les Nuits Blanches mise en scène par Hatem Derbal. Elle a également écrit plusieurs scénarios de films documentaires et de fiction dont Une Femme et demie de Kamel Lâaridhi (2014), Je suis ma République (2021), Notre semence et Une seconde vie d’Anis Lassoued (2022). En 2013, elle crée avec d’autres cinéastes, Lumières Films, une société de production indépendante qui vise à aider les professionnels au développement et à la production de leurs projets de films portant une vision créatrice. Elle collabore, en 2021, avec la Compagnie Apsara (Suisse) et signe la dramaturgie de la pièce de théâtre Habibi, mise en scène par Silvia Barreiros pour le théâtre Pitoëff à Genève. En 2019, elle publie un recueil de poésie, Le Soleil se lève toujours en Orient aux Editions Arabesques. Une deuxième édition augmentée du livre est prévue en avril 2023.

 

 

Hichem Ben Ammar

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Hichem Ben Ammar est né à Tunis qu’il n’a jamais réussi à quitter. Il s’est fait surtout connaître par ses documentaires narratifs (CafichantaÔ ! Capitaine des mersJ’en ai vu des étoilesUn conte de faitsLa Mémoire noireBourguiba de retour) et par son activisme d’opérateur culturel. À la fois enseignant en audiovisuel, organisateur de festivals et directeur artistique de la Cinémathèque tunisienne (de 2017 à 2020), il a également publié trois recueils de poésie L’Idéal atteint (1988), La Négociation ou le chantage effectif (1990) et plus récemment Grabuge (2021) chez Contrastes Éditions (Tunis).

 

 

Shu Cai 

 

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Shu Cai est né dans la province du Zhejiang. Diplômé en langue et littérature française, il a été diplomate de 1990 à 1994 à l’ambassade de Chine au Sénégal. Chercheur en poésie française à l’Académie des Sciences Sociales de Chine, il vit entre Pékin et Dali. Traducteur de poésie, il a publié de nombreuses traductions : Choix de poèmes de Pierre Reverdy, Choix de poèmes de René Char, Choix de poèmes d’Yves Bonnefoy, Anabase de Saint-John Perse et Anthologie des neuf poètes français. Il est aussi auteur de plusieurs recueils de poèmes dont certains sont traduits en français, parmi lesquels : Le Ciel en fuite (ouvrage collectif, Circé, 2004) ou plus récemment Le Ciel se penche sur nous (La passe du vent, 2018). En 2008, il a reçu la Médaille de l’Ordre des Palmes académiques et en 2022, il est nommé Chevalier des Arts et Lettres.

 

 

Anna Ayanoglou

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Anna Ayanoglou est née en France. Après des études de littérature russe, elle part vivre en Lituanie puis en Estonie, où elle enseigne le français. Son premier recueil de poèmes, Le Fil des traversées (Gallimard, 2019) se fait l’écho de ce long séjour balte. Gardant une distance prudente avec son Paris natal, Anna Ayanoglou réside à Bruxelles, où elle écrit, et conçoit l’émission « Et la poésie, alors ? », un programme radio qui donne la part belle aux littératures du monde. Son deuxième recueil, Sensations du combat, paraît chez Gallimard en 2022.

 

 

Pan Xichen 

 

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Pan Xichen est poète, né dans la province du Heilongjiang, diplômé en littérature de l’Université Normale de Harbin. Il commence à écrire des poèmes dans les années 80 et a publié 17 recueils de poèmes et d’essais. Ses poèmes « Buvant de l’alcool le neuvième jour du neuvième mois » et « Allons voir la mer en juin » sont étudiés au lycée et à l’université. Il est traduit dans plusieurs langues, dont l’anglais, le français et le russe. Il a reçu de nombreux prix nationaux pour ses écrits poétiques.

 

 

Aurélia Lassaque 

© Raphaël Lucas

 

Aurélia Lassaque est poète de langues française et occitane. En poète cosmopolite, elle a parcouru la planète de l’Europe à l’Inde en passant par l’Amérique du Nord et du Sud, la Scandinavie, l’Indonésie et la Chine pour donner des lectures et spectacles mariant la poésie à la musique, au chant, à la vidéo ou à la danse. Ses recueils Pour que chantent les salamandres et En quête d’un visage, publiés aux Editions Bruno Doucey, ont été traduits en plusieurs langues. Depuis 2019, elle collabore comme scénariste pour le cinéma.

 

 

Tahar Ben Jelloun 

Photo Francesca Mantovani © Editions Gallimard

 

Romancier prolifique, Tahar Ben Jelloun a été lauréat du Prix Goncourt en 1987 pour son roman La Nuit sacrée et est aujourd’hui membre de l’Académie Goncourt. Il a commencé par écrire des poèmes au Maroc dans la revue Souffles (1968) dirigée par le poète Abdellatif Laâbi. Son premier recueil Cicatrices du soleil a été publié en France chez François Maspero (1972). Depuis, tout en écrivant des romans, il n’a cessé d’écrire de la poésie. En tant que peintre, il ajoute des vers de poésie soit sur la toile ou sur le cadre de la toile. Il a participé à des dizaines de récitals dont le plus fameux est celui qui a eu lieu à New-York avec les poètes américains de la Beat Generation (Allen Ginsberg, William S.Burroughs, etc.) au début des années quatre-vingt. Il a aussi lu ses poèmes au Théâtre de Saint-Denis en présence de Louis Aragon, de Bernard Noël, Malek Alloula, etc. Certains de ses textes sont étudiés dans les collèges de France et du Maroc.

 

 

Dai Weina 

© Droits réservés

 

Dai Weina est poète et chercheuse, diplômée de l’Université d’Oxford. Elle a publié plusieurs recueils de poèmes, comme Gymnastique de l’âmeMon parachute tombe en panneBouclier de visage, etc. Elle est aussi auteure d’un essai académique et a traduit en chinois L’Artiste d’état de Miklós Haraszti. Elle est éditrice en chef d’un mook de poésie, Light Year. Souvent lauréate de récompenses nationales et internationales, elle fut parmi les 10 « jeunes poètes chinois de l’année » en 2014, et a obtenu le prix « Feuilles de saule argentées Xu Zhimo » à Oxford en 2020.

 

 

Linn Molineaux 

©Guillaume Chavaillaz

 

Née à Genève, Linn Molineaux est artiste peintre, poète et écrivaine. Elle poursuit sa pratique de dessin et d’écriture. Son premier livre Regarde le bruit des montagnes a été publié en 2018 aux éditions Torticolis et Frères, elle est également publiée dans l’Anthologie de jeunes poètes suisses romands de la maison d’édition grecque Vakxikon Publications en 2020. Elle est la lauréate de la bourse d’aide à l’écriture nouvel·le auteur·e du canton de Genève pour son deuxième livre Catadioptre. Elle crée en 2020 la compagnie de création pluridisciplinaire Les Filoues, proposant un travail artistique multiple évoluant autour de l’écriture, de la peinture, de la performance, du dessin et plus généralement de la poésie.

 

 

Xiao Xiao

© Droits réservés

 

Xiao Xiao, poète et peintre, est née dans la province du Sichuan dans les années 1960. Ses premiers poèmes sont publiés en 1983. Ses principaux recueils de poèmes sont : Le Temps sur la pointe des piedsLes Poèmes de Xiao Xiao, La Vitesse du chagrin, La Graine de larmille, Le Palais interdit sur l’eau. Ses écrits sont traduits dans de nombreuses langues, dont l’anglais, le japonais et le français. Son long poème «Elégie pour un autre monde» est considéré comme une œuvre emblématique de la poésie féminine chinoise des années 1990. Elle a obtenu de nombreux prix, notamment le prix Wen Yiduo. En tant que peintre, elle est régulièrement invitée à participer à des expositions de peinture et de calligraphie.

 

 

 

Cet évènement est modéré par Judith Oriol et Shu Cai. Les poètes seront accompagnés par le musicien camerounais Benjamin Essomba. La soirée de lectures sera suivie d’un cocktail et de la remise des insignes de Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres au poète Shu Cai.

 

 

Informations pratiques

 

3.15,18:30

Institut français de Pékin

Guangcai International Mansion, 18 Gongti Xilu, Chaoyang district, Pékin

 

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Vous pourrez également suivre cet événement en direct via les comptes Weibo et Bilibili « Faguowenhua ».

 

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Date de publication: 14 mars 17, 2023